LE SAINT-ESPRIT COMME PERSONNE

Par

Victor Perez D.

Biu que Paul n'aborde pas directement la question de la personnalité de l'Esprit Saint, plusieurs faits fortuites nous donnent la certitude que l'Apôtre a compris le Saint-Esprit en termes personnels; intimement liés au Père et au Fils et pourtant distincts d'eux.

Tout d'abord, nous devons reconnaître que les mentions les plus fréquentes du Saint-Esprit lui sont allusions en termes d'action (c'est-à-dire de dire au Saint-Esprit, allusion à Lui en termes d'action (c'est-à-dire que l'Esprit est l'agent de l'activité de Dieu). Il est également vrai que cette langue n'implique pas nécessairement la personnalité.

Cependant, une lecture même superficielle des passages dans lesquels Paul se réfère à l'Esprit (ou Esprit Saint) montre combien de fois l'action trouve une expression personnelle."

Par exemple, la conversion des Thessaloniques est produite par l'œuvre sanctifiante de la Esprit (2 Thess 2:13; d. 1 Cor 6:11; Rom 15:16), et il en va de même pour la joie qui l'accompagne (1 Thess 1:6 D. Rom 15:13). L'Apocalypse vient de l'Esprit (1 Co 2:10; Eph. 3:5); et la prédication de Paul est accompagnée de la puissance de l'Esprit (I Thess 1:5).

Les discours prophétiques et de langue sont le résultat direct de la parole par l'Esprit (1 Co 12:3; 14:2, 16). Les Romains doivent mourir chaque pratique pécheresse par l'Esprit (Rom 8:13). Paul exprime son désir que les Éphésiens soient renforcés par l'Esprit de Dieu (Ep. 3:16).

Les croyants servent par l'Esprit (Phil 3,3), l'amour par l'Esprit (Col 1,8), sont scellés par l'Esprit (Ef. 1:13), et marchent et vivent par l'Esprit (Ga. 5, 16, 25). Les croyants sont sauvés « par le lavage par l'Esprit Saint à qui Dieu a versé sur eux » (Titus 3:5).

D'une part, un passage comme celui-ci peut suggérer que l'action nous apporte à l'esprit l'idée de la personnalité, pas plus que l'imagerie du « lavage » par l'Esprit. D'autre part, si nous les analysons soigneusement, la plupart de ces passages impliquent ou présupposent la personnalité du Saint-Esprit, et que la terminologie de l'effusion est simplement de l'imagerie. Cela est particulièrement évident dans des passages tels que 1 Corinthiens 6:11 dans lesquels Dieu «  lave, sanctifie et justifie par la double action du « nom [autorité] du Seigneur Jésus-Christ » et de « l'Esprit de notre Dieu ».

L'argument est que, ce que Paul dit de l'Esprit en termes d'action, est analogue à ce qu'il dit dans de nombreux textes sur le Christ. L'implication est évidente : il est difficile d'observer la grande rareté des images impersonnelles que Paul utilise dans ses lettres. Contrairement à Luc, l'Apôtre parle rarement d'être rempli de l'Esprit ; votre langue principale fait référence à Dieu qui « met votre Esprit en vous ». Aucune de ces images n'implique la personnalité, mais elles ne suggèrent pas non plus l'impersonnel, comme tant d'autres images (vent, feu, etc.).

Le fait que Paul comprenne l'Esprit en tant que personne est confirmé, deuxièmement, par le fait que l'Esprit est l'objet d'un grand nombre de verbes qui exigent un agent personnel. L'Esprit recherche toutes choses (1 Co 2:10), connaît l'esprit du Seigneur (1 Co 2:11), enseigne le contenu de l'Évangile aux croyants (1 Co 2: 13), habite parmi ou au sein des croyants (1 Cor 3:16; Ro. 8:11; 2 Ti. 1:14), il fait toutes ces choses (1 Co 12:11), donne vie à ceux qui croient (2 Co 3:6), pleure dans nos cœurs (Gal 4:6), nous guide dans les voies du Seigneur (Ga. 5:18; Ro. 8:14), témoigne de notre esprit (Rom 8:16), a des désirs qui s'opposent à la chair (Ga. 5:17), nous aide dans notre faiblesse (Rom 8:26), intercède pour nous (Ro. 8:26-27), fait toutes choses coopérer pour notre bien (Ro. 8:28),25 renforce le croyants (Ef. 3:16), et est attristé par notre péché (Ef.4:30). D'autre part, le fruit de la demeure de l'Esprit sont les attributs personnels de Dieu (Ga. 5:22-23).