jueves, 28 de mayo de 2020


Cœur, âme et esprit: trois composantes de l'amour pour Dieu 

Est-il important que nous adorions Dieu? Nos sentiments sur notre relation avec Lui sont-ils la seule chose qui compte? 

Beaucoup de gens disent qu'ils aiment Jésus.

Et quelle bonne sensation! Ce serait merveilleux si tout le monde ressentait la même chose. Mais que signifie vraiment aimer Dieu? Selon la personne, cela pourrait représenter une grande variété de croyances et de modes de vie.

Par exemple, il y a beaucoup de gens qui se disent «spirituels mais pas religieux». Ceux qui s'identifient de cette manière déterminent généralement leurs propres croyances et formes de culte sans participer à aucune religion organisée.

Les autorités religieuses ont des opinions différentes sur ce que cela implique. Certains pensent qu'il est sain pour le christianisme d'offrir plus d'options, tandis que d'autres y voient une erreur - un christianisme superficiel où chaque personne peut choisir ce qu'elle veut faire et se sentir bien dans son choix.

Comment devrions-nous aimer Dieu alors? Pouvons-nous l'aimer comme bon nous semble?

Jésus-Christ a dit qu'il était vain (vide, sans valeur) d'adorer Dieu selon les idées humaines (Marc 7: 7). Ainsi, au lieu de choisir nos préférences parmi les options vagues et déroutantes qui sont si négligemment proposées aujourd'hui, n'est-il pas plus logique de permettre à la Bible de nous guider sur ce sujet important?  

Le Dieu défini aimant

L'un des principes fondamentaux que nous trouvons dans les Écritures est que l'amour pour Dieu nécessite une action. Aimer Dieu signifie garder ses commandements (1 Jean 5: 3).

Contrairement aux opinions erronées de certains, les lois de Dieu ne sont pas dures, ennuyeuses, irréalistes ou obsolètes. En fait, à leur retour à Jérusalem après leur captivité à Babylone, il a été rappelé aux Juifs que Dieu était descendu sur le mont Sinaï pour leur donner "des jugements justes, de vraies lois et de bons statuts et commandements" (Néhémie 9:13, italiques ajoutée).

Dans le passé, Moïse avait mis en garde les anciens Israélites sur les conséquences du rejet de la loi de Dieu et de supposer que "j'aurai la paix, même si je marche dans la dureté de mon cœur" (Deutéronome 29:19, italiques ajoutés).

Ces écritures s'appliquent encore aujourd'hui.

Nous ne pouvons pas simplement faire ce que nous voulons lorsque cela est contraire aux instructions de Dieu. Confirmant ce principe, Jésus a dit: "Pas tous ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur, entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux" (Matthieu 7:21, italiques ajoutés) ). Quelques heures avant sa crucifixion, il a rappelé à ses disciples: "Si vous m'aimez, gardez mes commandements" (Jean 14:15, italiques ajoutés).

Bien sûr, obéir aux lois de Dieu est très important. Mais les attentes de Dieu ne s'arrêtent pas là. Comme nous le verrons ci-dessous, notre façon de penser, de ressentir et de répondre à ses commandements est également importante pour lui.

Jésus-Christ et l'amour de Dieu

Au cours de son ministère sur terre, le Christ a réitéré un principe fondamental concernant notre attitude d'obéir à Dieu.

Lorsqu'on lui a demandé: "Quel est le grand commandement de la loi?", Christ a répondu: "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée" (Matthieu 22: 36-37) .

Cette réponse est en parfaite harmonie avec Deutéronome 6: 4-5, une section de l'Écriture à laquelle les Juifs attachent historiquement une grande importance, l'appelant le Shema en allusion à la phrase d'ouverture "Hey, Israël". Le passage spécifique auquel le Christ faisait référence est: "Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force" (v. 5).

Jésus a ajouté que c'était "le premier et le plus grand commandement" (Matthieu 22:38). Autrement dit, c'était l'instruction de base sur la façon dont nous devons adorer Dieu.

Comment pouvons-nous amener nos cœurs, nos âmes et nos esprits à travailler ensemble pour adorer Dieu?

Coeur

Le mot hébreu traduit cœur, leb , et son synonyme, lebab , sont utilisés plus de 800 fois dans l'Ancien Testament et, selon le contexte, peuvent signifier plusieurs choses. Le Dictionnaire Expositoire des Mots de l'Ancien et du Nouveau Testament de Vine dit que "cœur" peut se référer à "l'organe du corps ... à l'intérieur (" au milieu ") de quelque chose ... la personne ou sa personnalité ... le centre des émotions … Le centre de la connaissance et de la sagesse… le centre de la conscience et du caractère moral ”.

Bien que le cœur soit parfois lié à l'esprit (Deutéronome 8: 5; 29: 4), ce concept semble se référer particulièrement à la personnalité, au caractère et aux émotions. Comme le note le Easton’s Bible Dictionary : «Le cœur est le« foyer de la vie personnelle »» (article «Heart»). Et quand nous comprenons tout ce que le cœur gouverne, il est clair pourquoi nos cœurs devraient être formés à la justice (Proverbes 3: 1-4; 2 Pierre 2:14).

Bien que nos cœurs puissent nous tromper (Jérémie 17: 9), nous tous, comme le roi David, pouvons nous repentir de nos péchés et demander à Dieu de nous donner un cœur "pur" (Psaume 51:10). Grâce à ce processus, nos péchés peuvent être pardonnés et nous pouvons avoir un nouveau cœur qui ne nous conduira pas à commettre les mêmes erreurs qu'auparavant.

Dieu veut que nous pratiquions la justice (Matthieu 6:33), et donc il est normal de se sentir mal - de se sentir coupable - lorsque nous faisons quelque chose de mal. Aujourd'hui, beaucoup pensent qu'ils devraient se sentir bien dans leur peau quoi qu'ils fassent. Ils font confiance à leurs émotions indépendamment des faits et essaient de trouver des faits qui justifient leurs sentiments. Mais le moment de se sentir bien dans notre peau, c'est quand nous nous repentons d'avoir enfreint les lois de Dieu et agissons selon Ses instructions.

Nous devons avoir des cœurs formés à aimer le mode de vie de Dieu (2 Thessaloniciens 2:10), et nous devons réaliser que nos émotions doivent être en harmonie avec sa loi.

âme

Beaucoup de gens croient que l'âme est une composante immortelle des êtres humains, qui reste vivante après notre mort. Mais cette idée fausse vient du paganisme et n'est pas dans la Bible. La Parole de Dieu nous enseigne que le mot "âme" ( nephesh dans l'Ancien Testament et psuche dans le Nouveau) fait simplement référence à la vie.

Lorsque Dieu a insufflé le souffle de vie d'Adam, il est devenu un être vivant. Ézéchiel 18: 4 dit que "l'âme qui pèche, qui mourra" et, puisque nous avons tous péché (Romains 3:23), nous mourrons tous finalement (Romains 6:23; Hébreux 9:27).

Lorsque cela se produit, notre conscience cessera d'exister - nos pensées «périront» (Psaume 146: 4). Notre espoir de vivre éternellement en tant qu'êtres spirituels est dans l'enseignement biblique de la résurrection des morts, pas celui de l'âme immortelle.

Ce que Jésus-Christ voulait dire quand il parlait d'aimer Dieu de toute son âme, c'est que notre vie doit être guidée par Dieu et son chemin. Les notes d'Albert Barnes sur la Bible disent que l'expression «de toute votre âme» dans Matthieu 22:37 signifie «être prêt à donner votre vie pour lui et à tout donner pour le servir; vivre pour lui et être prêt à mourir s'il le commande. "

En d'autres termes, aimer Dieu de toute votre âme implique de diriger toutes nos activités et priorités autour de lui et de son mode de vie. Cela signifie que le but de notre vie est d'obéir à tous les commandements de Dieu.

Nous devons adorer le vrai Dieu, éviter les icônes religieuses, cesser d'utiliser le nom de Dieu en vain et observer le sabbat et les jours saints. Nous devons également nous efforcer de vivre en paix avec tout le monde et leur témoigner du respect, comme enseigné dans les six derniers des dix commandements, qui protègent la famille, encouragent les paroles et les comportements véridiques et nous mettent en garde contre la nécessité de contrôler nos désirs humains. .

Esprit

Le mot grec traduit par l' esprit dans Matthieu 22:37 est dianoia et signifie « l'esprit comme la faculté de comprendre ... façon de penser ou de sentir » ( Thayer grec Lexique ). En d'autres termes, utiliser l'esprit est l'exercice de la pensée et du raisonnement.

De nombreuses écritures indiquent que le cœur et l'esprit sont des choses distinctes mais complémentaires dans l'amour de Dieu. Le roi David, par exemple, a conseillé à Salomon de servir Dieu de tout son cœur et avec un esprit bien disposé (1 Chroniques 28: 9, New Living Translation). Et dans les Psaumes 26: 2, David demande à Dieu: "Examinez mes pensées intérieures et mon cœur." Jérémie ajoute en outre que Dieu peut voir "les pensées et le cœur" (Jérémie 20:12).

Certains se demandent pourquoi Jésus-Christ a dit «esprit» dans Matthieu quand Deutéronome 6: 5 dit «forces». Peut-être était-ce parce qu'il voulait montrer la pleine signification de cette instruction de l'Ancien Testament à un monde fortement influencé par la pensée grecque, qui mettait l'accent sur l'esprit et l'intellect humains. (Selon Marc 12, Christ a dit à la fois «esprit» et «force».)

Le fait est que si nous voulons aimer Dieu de tout notre être, notre esprit devrait y être très impliqué. En plus de l'aimer avec nos cœurs et nos esprits, Dieu veut que nous soyons habitués à nous concentrer sur lui et sur son mode de vie. Et lorsque nous nous soumettons à Dieu, Il nous aide à penser correctement.

Dieu promet que si nous sommes dirigés par le Saint-Esprit, nous pouvons avoir un bon jugement spirituel (2 Timothée 1: 7, Bible God Speaks Today). Il est très important d'être guidé par l'Esprit, car il nous guide vers la vérité de Dieu (Jean 16:13).

Trois composantes

Si nous voulons aimer Dieu, nous devons le faire comme il le souhaite. Nous ne pouvons pas simplement concevoir notre propre système d'adoration.

Pour l'aimer vraiment, nous devons garder ses commandements, et le faire avec chaque aspect de notre être - nos cœurs, nos âmes et nos esprits. Comme Dieu Lui-même l'a dit: «Moi, l'Éternel, qui sonde l'esprit, qui teste le cœur, pour donner à chacun selon sa voie, selon le fruit de ses œuvres» (Jérémie 17:10).

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